eglise | SAINT-JACQUES-DE-LA-DOUZE-ET-D’ALBRET

ÉGLISE NOTRE-DAME DE GAREIN

Adresse : 40420 Garein

Église inscrite à l’Inv. Suppl. des M. H. le 30 juillet 1968

 

En l’absence de sources documentaires antérieures au procès-verbal de la visite pastorale effectuée par Monseigneur de Sarret de Gaujac le 10 janvier 1751, il faut recourir à l’examen de l’architecture pour proposer une chronologie de cet édifice qui présente plusieurs caractéristiques communes à de nombreuses églises de la Lande.

 

Toutefois, les enduits qui masquent appareil et maçonnerie dans la totalité de l’intérieur et sur une bonne partie de l’extérieur ne font encore de cette analyse qu’une hypothèse.

La partie conservée la plus ancienne est manifestement la nef, formée de deux travées inégales, séparées par des colonnes engagées. La travée orientale, plus grande, ouvre sur le chœur. La faible épaisseur des murs en moyen appareil, et l’étroitesse des contreforts qui ne sont peut-être pas d’origine font supposer une couverture initiale en simple charpente. Aucune fenêtre ancienne n’apparaît actuellement.

 

L’élément majeur de l’église de Garein est constitué par ses peintures murales. Trois époques sont représentées. Le décor de l’abside, peut-être encore apparent en 1751, fut redécouvert en 1889, et « restauré » puis complété par les peintres bordelais L.. Augier et L. Millet. Un autre décor, sur le mur est du bas-côté, très probablement antérieur à 1751, est réapparu en 1993.

 

Seul le tracé du programme médiéval, réalisé au registre supérieur de l’abside, subsiste sous les repeints du xixe. Il représente le Couronnement de la Vierge, entouré de deux anges astrophores (portant l’un le soleil et l’autre la lune). Son style ainsi que le mode de traitement du thème permet de le dater du xive siècle.

 

Sur le registre inférieur a été peinte en 1890 une Vierge à l’Enfant, en majesté dans une mandorle, vers laquelle se tournent les deux saints particulièrement vénérés à Garein, saint Jacques le Majeur, représenté en pèlerin, et saint Antoine ermite, reconnaissable à son tau, sa clochette et son cochon, et fondateur de l’ordre des Antonins très lié au pèlerinage jacquaire. Leurs monogrammes et symboles, associés au monogramme de la Vierge et aux armes du Pape et de l’évêque, constituent le décor peint en complément dans la travée droite du chœur

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