
Place du baptisé dans l’Eglise et dans le monde
avec Paule Zellitch présidente de la CCBF (Conférence Catholique des Baptisé.e.s francophones)
Une invitation partagée par l’ACF, l’ACI, le CCFD – Terre solidaire, le CVX, le MCR et la Pastorale des Jeunes
Suite aux différents évènements qui ont bouleversé bien des chrétiens, et après la « Lettre au peuple de Dieu » du Pape François, les membres de l’équipe diocésaine du CCFD – Terre Solidaire ont proposé lors de leur Assemblée diocésaine, un temps de réflexion sur la place des laïcs dans l’Eglise.
Il ont souhaité approfondir la réflexion entamée en l’étendant à l’ensemble des membres du diocèse : laïcs, religieux et ministres consacrés.
Pour celà, ils ont envisagé que la préparation de la journée du 23 novembre soit faite en lien avec les mouvements et services d’Eglise qui le souhaiteraient.
Informations pratiques
Date et heure : samedi 23 novembre de 9h45 à 16h
Lieu : I’Arrayade – 26 rue d’Aspremont à Dax
Une garderie est prévue pour les moins de 12 ans
Repas : Possibilité de déjeuner sur place, sur réservation.
Inscription : Afin de vous accueillir au mieux, nous vous invitons à remplir le formulaire de réservation
Programme
- 9h45 accueil convivial
- 10h15 temps de prière
- 10h30 conférence de Paule Zellitch
- 12h30 repas
- 14h00 introduction des ateliers
- 14h15 ateliers par petits groupes
- 15h30 partage et clôture de la journée
- 16h00 fin
La conférence suivie des questions de la salle sur le thème L’avenir de l’Eglise pourrait commencer aujourd’hui ?
Nous sommes confondus par les révélations sur l’Eglise et inquiets du double langage de certains prélats ?
Nous pleurons en pensant aux victimes ? Nous sommes affligés pour ces prêtres, religieux (-ses), dévoués et intègres, qui sont désormais regardés avec suspicion ?
Devant ce désastre consommé, comment réagir ?
Tourner les talons, être dans le déni et ne rien changer, ou se demander : que puis-je faire ?
Cette question ouvre, au moins, deux pistes compatibles :
– oeuvrer pour que l’Eglise se réforme,
– inventer de nouveaux chemins pour que les conditions de l’annonce soient maintenues.
Les ateliers : 2h00
Prendre le temps de faire connaissance
Un temps de partage et de controverse autour de quelques phrases clés
Rechercher des « justes pratiques » et le moyen de s’engager sur un chemin de conversion tel que nous le propose le pape François
Paule Zellitch
Chef d’entreprise dans la première partie de sa vie dans le monde de J’art, Paule Zellitch est désormais théologienne.
Elle a travaillé quelques années à la Conférence des évêques de France, pour le Service des vocations puis pour le Service de l’évangélisation et des vocations, elle a été rédactrice en chef d’une revue de théologie pratique.
Actuellement enseignante, invitée à la faculté Jésuite de Paris (Centre Sèvres) elle a été élue à la tête de la Conférence des Baptisé.e.s Francophones. Elle est aussi engagée dans un collectif d’associations (dont le Secours Catholique, les petits frères des pauvres, les Restes du coeur, etc) pour l’accès des plus démunis aux vacances.
Du Vatican, le 20 août 2018. Lettre au Peuple de Dieu
« Il est impossible d’imaginer une conversion de l’agir ecclésial sans la participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu. Plus encore, chaque fois que nous avons tenté de supplanter, de faire taire, d’ignorer, de réduire le peuple de Dieu à de petites élites, nous avons construit des communautés, des projets, des choix théologiques, des spiritualités et des structures sans racine, sans mémoire, sans visage, sans corps et, en définitive, sans vie[2]. Cela se manifeste clairement dans une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Eglise – si commune dans nombre de communautés dans lesquelles se sont vérifiés des abus sexuels, des abus de pouvoir et de conscience – comme l’est le cléricalisme, cette attitude qui « annule non seulement la personnalité des chrétiens, mais tend également à diminuer et à sous-évaluer la grâce baptismale que l’Esprit Saint a placée dans le coeur de notre peuple »[3]. Le cléricalisme, favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des maux que nous dénonçons aujourd’hui. Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toute forme de cléricalisme. » Pape François