
Pèlerinage du MCR à Rocamadour
Retour sur notre séjour du mercredi 8 juin au samedi 11 juin
Ce 8 juin dernier, tels les jeunes qui se rencontrent et se découvrent à l’aube d’une sortie, les aînés du MCR s’observent, se sourient timidement puis s’accueillent et prennent place dans le bus qui fait « le ramassage » : Buglose, Laharie, Lipostey. Nous voilà 32, heureux de nous évader et nous engager sur le chemin, libérés du quotidien.
Notre première étape nous permet de découvrir Sarlat, un peu hâtivement certes, mais après la visite de la cathédrale Saint Sacerdos, ensemble, nous célébrons l’Eucharistie autour du chanoine Christian Coucourron, notre aumônier, qui nous donne le ton de notre démarche de foi. Très heureux, nous reprenons la route de Rocamadour.
Rocamadour, dans la vallée de la Dordogne, est un choc émotionnel pour ceux qui la découvrent pour la première fois. Accrochée à un éperon rocheux, surplombant le canyon de l’Alzou de 150 m d’altitude, cette cité médiévale est vraiment impressionnante : c’est l’émerveillement ! Nous pourrons en apprécier toute la richesse d’autant plus que notre hôtel est au pied du sanctuaire, dans la rue principale. Au Moyen-Âge, ce fut l’un des lieux de pèlerinage les plus importants, le quatrième de toute la chrétienté.

Dès le matin, nous nous rendons à l’Hospitalet. Les plus courageux ou peut-être les plus valides nous rejoindront au sanctuaire après une heure de marche. De toutes façons, le sanctuaire se mérite : 223 marches ou… l’ascenseur. Après le chapelet et la célébration de l’Eucharistie dans la crypte Saint-Amadour, avec un guide passionné nous visitons les différentes chapelles : St Joachim et Ste Anne, St Blaise, St Jean-Baptiste et nous nous attardons dans la chapelle Notre-Dame, blottie contre le rocher, cœur de la spiritualité de Rocamadour. Depuis près de 1000 ans, on y prie la Vierge Noire : de nombreux miracles ont été obtenus par son intercession. Quand on vient à Rocamadour, on vient voir sa maman, « en se reposant sur son genou, elle nous donne la force et l’espérance du roc. » Nous écoutons aussi l’histoire de la cloche miraculeuse ; de nombreux ex-voto témoignent des grâces reçues en ces lieux tout particulièrement par les marins.
Les plus courageux d’entre nous feront le chemin de croix qui grimpe à flanc de falaise. Tout, en ce lieu, invite au ressourcement dans la réflexion, la prière et l’émerveillement.
Le lendemain, nous visitons Conques, petit village pittoresque où nous sommes accueillis chaleureusement par la communauté des Prémontrés. Nous visitons l’église abbatiale Ste Foy, chef-d’oeuvre de l’art roman avec ses 250 chapiteaux et nous nous laissons conter le Jugement dernier par les 124 personnages du tympan splendidement sculptés. Depuis 1994, l’intérieur est décoré avec des vitraux de Pierre Soulages, un enfant du pays. Nous célébrons l’Eucharistie avant de reprendre la route.

Sur le chemin du retour, halte à Verdelais pour visiter la basilique Notre-Dame, lieu de pèlerinage depuis 900 ans et sanctuaire dédié à Marie, consolatrice des affligés.
Nous avons vécu quatre jours riches d’amitié, de partage, de joie, unis dans l’émerveillement, la prière, plus forts dans notre foi.
Merci à notre aumônier, le chanoine Coucourron et nos félicitations et notre reconnaissance à Jean-Bernard Persillon qui a préparé minutieusement ce pèlerinage avec le souci de fixer notre réflexion sur toutes les facettes des sites visités.
Nous sommes prêts à renouveler l’expérience l’an prochain.