
« Ô Mort, où est ta victoire ? », lettre pastorale des évêques de France aux fidèles catholiques
Chers frères et sœurs,
« Ô Mort, où est ta victoire ? » Cette question vient du fond des âges. Elle surgit de l’élan de vie déposé en chaque être humain lorsqu’il se révolte devant la mort. Car celle-ci lui apparaît en quelque sorte inhumaine.
Pour le croyant, la question semble jaillir de Dieu lui-même ! En effet, Dieu, le Maître de la vie, ne peut pas laisser la mort engloutir la vie : « Dieu n’a pas fait la mort », lisons-nous dans les Écritures d’Israël [1].
Pour le chrétien, l’interrogation est comme une réponse à notre inquiétude, selon la catéchèse de l’apôtre saint Paul sur la résurrection. Elle confirme l’espérance des prophètes annonçant que la mort sera vaincue :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô mort, où est ta victoire ?
Ô mort, où est-il, ton aiguillon ? (1 Co 15,54b-55).