
Conseil diocésain de solidarité : une rencontre en demi-teinte
En février, lors de la rencontre habituelle des membres du Conseil Diocésain de la Solidarité, chaque mouvement avait annoncé ses projets pour 2020. Puis le confinement est passé par là et tout s’est arrêté !
En effet, toutes ces associations qui ont pour but d’apporter de l’aide, du soutien, du confort aux plus démunis, aux plus pauvres, se sont vues bloquées et parfois empêchées d’accomplir leur mission.
Ce 7 octobre, les représentants de ces mouvements se sont retrouvés autour de Mgr Souchu pour faire un bilan de cette drôle d’année.
Pour le Secours Catholique, les équipes Saint Vincent, l’Hospitalité Landaise, il fut bien difficile de garder le contact avec les personnes aidées, de maintenir le lien, même entre les bénévoles, qui ne sont pas tout jeunes et ont dû se mettre en retrait. La fondation Héloïse Charruau, le CCFD ou l’ACAT, qui agissent entre autres à l’étranger ont rencontré, eux aussi, des obstacles à surmonter pour accomplir leur mission.
Pour les aumôneries des hôpitaux ou des prisons, la situation était compliquée. Les autorités sanitaires et administratives ne permettant pas les visites, il était impossible de rencontrer les malades (ou alors avec des précautions dignes de la NASA !) ou les prisonniers, qui étaient pourtant demandeurs de contacts.
Tous ont cependant admis que les réseaux sociaux et Internet avaient été d’une grande aide dans ces temps difficiles, et que de nombreux bénévoles avaient agi, chacun à son niveau, pour maintenir l’aide et le lien, sans oublier l’efficacité de la Banque Alimentaire.
Aujourd’hui, les projets sont remis sur la table et tous espèrent pouvoir repartir sur de nouvelles bases. Mais, la situation sanitaire restant préoccupante, chacun reste suspendu aux décisions gouvernementales. Malgré tout, la volonté d’agir, l’énergie et l’espérance animent le cœur de tous ces bénévoles qui gardent le cap, envers et contre le Covid 19.
par Laurence de Guillebon